Plomb de Textile de Lacaune (Tarn) XVIIè / XVIIIè :

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Diamètre : 25 x 21 mm.
Poids : 8,27 g.
Épaisseur : 3 mm.
Provenance : Hérault.

Avers : Inscription sur le pourtour = L A C A V N (E).....au centre, une fleur de Lys surmontée d' une couronne, et accostée de deux L, sous eux, deux rosaces.
Revers : Complètement usé...

Ce plomb de Textile, est à rapprocher pour comparaison, de celui de la Ville de Lille : http://franckomas34.kazeo.com/plombs/plomb-de-textile-de-la-ville-de-lille-xviiie,a2529893.html
Les initiales L L restent à définir.....Initiales d' un Artisan ?? Date ??
Les lettres B B ou S S se rencontrent souvent pour la Ville de Lille.

"Ici, il s' agit très certainement (car ce plomb est absent du Sabatier) d' un plomb du Village de Lacaune (Sud Tarn) qui fabriquait au XVIIIe siècle des bayettes (étoffe de laine rase d'un côté et cotonneuse de l'autre) et des cordillats (grosse étoffe de laine)." Source = Yanok.

Historique : 

"L’activité textile s’est développée dans la région depuis le XVIème siècle autour des anciens moulins bladiers (pour fabriquer la farine à base de blé) reconvertis en moulins à foulon pour teindre les étoffes fabriquées à partir de la laine des moutons élevés sur les proches plateaux de Lacaune. Ainsi de nombreux artisans de la vallée du Thoré ont produits des étoffes très réputées qui ont été exportées jusque dans les pays du Levant. On utilisait ainsi la garance produite dans les comtés d’Avignon et le pastel cultivé dans le Lauraguais pour teindre les étoffes et rouge et en bleu ainsi que des plantes locales pour d’autres nuances tinctoriales. Ces belles étoffes étaient ensuite expédiées via les ports de Marseille et de Bordeaux par des colporteurs.

Cette activité va réellement prendre son essor sous forme d’industrie drapière à la fin du XVIIème siècle, grâce à la politique économique de Colbert. Colbert souhaite que le drap languedocien concurrence et prenne le marché détenu par la production anglaise et hollandaise. Il organise la production en reformant les corporations existantes sous forme de jurandes et en créant des manufactures royales dès 1666.
Grâce à cette politique économique, le marché détenu par les Anglais et les Hollandais revient à la France. Toutefois le besoin accru de main d’œuvre qualifiée, les difficultés d’approvisionnement en matière première de qualité pour produire du drap fin, le début de la guerre de 1756-63 et la disparition de la Compagnie des Indes vont provoquer le déclin de l’activité drapière bastidienne et Languedocienne au XVIIIème siècle. La fin de l’industrie drapière est marquée en 1786 lorsque le drap anglais peut entrer en France sans franchise."

Pour plus d' informations : http://www.cc-haute-vallee-thore.fr/tourisme/musee-textile.php

Plomb XVIIIè, probablement de Laine :

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Dimensions : 15 x 18 mm. (très abimé...)
Poids : 8,71 g.
Provenance : Hérault.

Avers : ....I N E (Laine ?) E N V I R O N / DE (Fleur de Lys).......
Revers : Trois fleurs de Lys posées 2 et 1 ; Légende illisible...

Plomb d' Étoffes, et ici certainement destiné à de la Laine, à en juger par les lettres restantes = .....I N E.

Semblable à ceux de "Molleton des environs de Sommières" comme celui-ci : http://franckomas34.kazeo.com/plombs/plomb-molleton-des-environs-de-sommieres-xviiie,a2242864.html

Plomb d' Étoffes / Visite du Bureau de Montpellier 1789 :

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Diamètre : 19 mm (Hors attache).
Poids : 8,36 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Croix du Languedoc ; ÉTOFFES * NATIONALES * 1789
Revers : VISITE DE MONTPELLIER * (fleur de Lys) *

Source Yanok Forum du Fouilleur :

"Les lettres patentes du 5 mai 1779 instauraient un régime de liberté dans la fabrication des étoffes qui donna naissance à deux plombs, l'un pour les étoffes dites libres, l'autre pour celles fabriquées selon les règles. En 1780, un arrêt précisa que les étoffes en stock chez les fabricants ou négociants seraient munies d'un plomb avec la simple inscription ÉTOFFES NATIONALES.

Sur ce plomb rond, le texte et les armoiries de la ville du bureau de visite étaient dans un triangle, mais beaucoup de plombs ne respectèrent pas les instructions, comme celui-ci. On mit fin à ces variétés par un arrêt de décembre 1785."

Boucle de Chaussure

XVIIIè :

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Dimensions : 39 x 24 mm.
Poids : 5,62 g.
Provenance : Hérault.

Petite "particularité" sur cette boucle, l' un des rebord, du moins, l' un des cotés, légèrement plus "long" que l' autre.

Médaille des Sept Douleurs XIX / XXè :

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Dimensions : 14 x 17 mm.
Poids : 0,72 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Christ en Croix, à ses pieds, la Sainte Vierge Marie ; IL EST MORT POUR NOUS
Revers : La Vierge Marie, voilée, le cœur transpercé par Sept glaives ; MATER DO.... ORA PRO NOBIS.

"Marie est blessée par sept glaives qui s'enfoncent dans sa poitrine et forment autour d'elle une sinistre auréole !
C'est Notre-Dame des sept douleurs !

Cette représentation émouvante nous rappelle les souffrances de Marie, l'une des nôtres, une femme de notre terre ; elle a donné la vie à Jésus et elle a connu la douleur incomparable de voir son fils mourir suspendu à la Croix.

- La première douleur, qui annonce toutes les autres, est la prophétie de Siméon dans le temple de Jérusalem.
- la deuxième : La fuite en Égypte
- la troisième : La disparition de l'Enfant Jésus
- la quatrième Le portement de Croix
- la cinquième : La crucifixion
- La sixième : La déposition de Croix
- la septième La mise au tombeau."