• Médaille de Saint Benoit XVIIIè :

     

     

    Dimensions : 21 x 25 mm (sans l' attache).
    Poids : 3,23 g.

    Provenance : Hérault.

    Avers : CRVX.S.P.BEN(E)DICT ; Saint Benoit debout, tenant un Crucifix dans la main droite, et la Sainte Règle dans la main gauche, à ses pieds, une tiare, surmontée d' une fleur ?
    Revers : Croix de Saint Benoit avec sa fameuse incantation =
    C S P B : Crux Sancti Patris Benedicti : (Croix du saint Père Benoît).
    N D S M D : Non Draco Sit Mihi Dux : (Le dragon ne doit pas être mon guide).
    C S S M L : Crux Sacra Sit Mihi Lux : (La croix doit être ma lumière).
    + V R S N S M V : Vade Retro Satana, Numquam Suade mihi Vana : (Arrière Satan, ne me tente jamais par la vanité).
    S M Q L I V B : Sunt Mala Quae Libas, Ipse Venenum Bibas : (Ce que tu offres, ce n'est que du mal, ravale ton poison).

    La Médaille de Saint-Benoit est censée repousser "les Mauvais Esprits", de fait, elle est aussi surnommé : La Médaille des Sorciers.


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  • Médaille symbolisant la Crèche ou la Nativité XVII-XVIIIè :

     

    Poids : 1.56 g.
    Diamètre : 16 mm.
    Provenance : Hérault.

    Avers : L'ange Gabriel ?, ailé, tenant à la main un lis (lis marial) symbole de la pureté et de la virginité de Marie, agenouillé devant ??
    Revers : Représentation de la crèche,
    l'enfant Jésus dans la mangeoire, Joseph, la vache que Marie trait, au dessus, l'étoile à triple signification :
    > étoile qui guida les rois mages (évangile de Matthieu);
    > stella matutina, prière des litanies de ND de Lorette;
    > étoile à 5 branches, le pentagramme aux nombreux sens: symbole de la féminité, représentation des 5 plaies du Christ, symbole de la connaissance spirituelle pour l'Église.

    Merci à JP (Forum du Fouilleur) pour son analyse toujours aussi précise !!


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  • Médaille de Canonisation 1622 :

     

     

    Dimensions : 10 x 13 mm.
    Poids : 0,51 g.
    Provenance : Hérault.

    Avers : Monogramme IHS surmonté d' une Croix, deux Saints face à face, lettres en dessous : . S . I . S . F donc = Saint Ignace de Loyola / Saint François Xavier (qui sont deux des trois membres fondateurs de la Compagnie de Jésus).
    Revers :
    S . ISI . = Saint Isidore le Laboureur, que l' on voit dessous, deux autres Saint par coté, à gauche = Saint Thérèse d' Avila (de face) / Saint Philippe Néri ; S . T . S . F

    Tous furent Canonisés en 1622 : "Le 12 mars 1622, le pape Grégoire XV (1621-1623) célébrait solennellement dans la basilique restaurée de Saint-Pierre le rite de canonisation d’Isidore l’Agriculteur (vers 1080-1130), Thérèse d’Avila (1515-1582), Philippe Néri (1515-1595), Ignace de Loyola (1491-1556) et François Xavier (1506-1552."
    Plus d' infos sur Saint François Xavier : http://www.stignace.net/chapellesfx.htm


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  • Pendentif de Saint Antoine de Padoue XVII / XVIIIè :

     

     

    Poids : 2,82 g.
    Hauteur : 31 mm ( avec l' attache).
    Largeur : 11 mm.
    Provenance : Hérault.

    Saint-Antoine de Padoue, vêtu du "froc franciscain" (marron ou noir) et qui rappelle son appartenance à l'ordre franciscain, mais avec des caractéristiques particulières, portant à son bras gauche l' Enfant Jésus et qui rappelle la vision qu'Antoine aurait eue à Camposampiero.
    En outre, il exprime son attachement à l'humanité du Christ et son intimité avec Dieu.
    A droite, un Lys, stylisé, rappelant sa pureté et sa lutte contre le démon, depuis son enfance.

    Pour en savoir plus sur saint-Antoine de Padoue : http://www.saintantoine.org/portale/santantonio/vita/simboli/simb1.asp



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  • Médaille Léon XII / Porte Sainte 1823 - 1829 :

     

    Poids : 3,57 g.
    Dimensions : 20 x 24 mm. (sans l' attache).
    Provenance : Hérault.

    Avers : Le Pape de trois quart, main bénissante, légende = LEON XII PON(T) MAX.
    Revers :
    la Porte Sainte (Porta Sancta) de le Basilique Saint-Pierre du Vatican, le Pape représenté mitré, tenant un marteau et "brisant" symboliquement par trois coups de marteau, un mur pour ouvrir les battants de la porte, il est entouré des "sampietrini" l' aidant dans sa tache.

    Léon XII (Annibale Sermattei della Genga) né le 22 Aout 1760, décédé le 8 février 1829, pontificat : 28 septembre 1823 fin 10 février 1829.

    Sorce WIKIPEDIA :

    La Porte Sainte est une porte ouverte par le pape pour marquer symboliquement le commencement de l'Année sainte. Chacune des basiliques majeures de Rome possède sa Porte Sainte qui est fermée et murée en dehors de cette période.

    La tradition remonterait à 1423, année durant laquelle le Pape Martin V ouvrit pour la première fois dans l'histoire des années jubilaires la Porte Sainte de l'archibasilique Saint-Jean de Latran.

    L'ouverture de la Porte Sainte de Basilique Saint-Pierre remonte pour la première fois à Noël 1499. À cette occasion, Alexandre VI voulut que les Portes Saintes soient ouvertes non seulement à Saint-Jean-de-Latran, mais également dans les autres basiliques majeures : Saint-Pierre, Sainte-Marie-Majeure et Saint-Paul-hors-les-murs.

    Avant le jubilé de l'an 2000, il était de coutume que le souverain pontife ouvre la Porte Sainte de Basilique Saint-Pierre, puis déléguait ce pouvoir à un cardinal pour l'ouverture des portes dans les trois autres basiliques. Le pape Jean-Paul II rompit avec cette tradition en procédant lui-même à l'ouverture et à la fermeture de toutes Portes Saintes. Celle de la Basilique Saint-Pierre restant la première à être ouverte et la dernière à être fermée.

    L' Ouverture : De 1500 à 1975, chaque Porte Sainte était fermée de l'extérieur par un mur. Pour ouvrir les battants de la porte, on devait donc abattre celui-ci : le souverain pontife utilisait alors un marteau pour commencer le travail en frappant trois coups qui n'étaient pas entièrement symboliques. Le marteau utilisé était à l'origine celui des maçons, puis devint un objet artistique et précieux (ainsi celui utilisé en 1525, était en or avec un manche en ébène). Les ouvriers complétaient ensuite l'œuvre de démolition.
    La porte était retirée avant que le mur ne soit abattu et replacée tout de suite après car elle servait à fermer la nuit lorsque les visites des pèlerins n'étaient plus permises. Au départ, celles-ci étaient de simples huisseries en bois, dépourvues d'ornements. La dernière porte de bois, inaugurée par le Pape Benoît XIV en 1748, fut substituée le 24 décembre 1949 par une porte de bronze richement décorée, bénie par Pie XII immédiatement après son ouverture.
    Les Pénitenciers passent ensuite des linges imprégnés d'eau bénite sur les montants et sur le seuil de la porte.
    Depuis le jubilé de 2000, le Saint-Père ne procède plus lui-même à la démolition du mur, il se contente uniquement de pousser les battants de la porte qui sera totalement ouverte par deux "sampietrini" (les ouvriers du Vatican). 

    La Fermeture : L'Année Sainte terminée, le Souverain Pontife ferme lui-même la porte, toujours aidé par des "sampietrini". Puis, la reconstruction d'un nouveau mur débute, avec des pierres et des briques qui ont été préalablement bénites. Celles-ci, ainsi que le mortier qui servira à les sceller, feront dailleurs l'objet d'une dévotion particulière de la part des pélerins.
    Autrefois, le pape procédait alors à la pose de la première pierre en utilisant une truelle en or, dont l'utilisation fut rapportée à partir de 1525. Pie XII sera le dernier à en faire usage lors du rite de fermeture de l'Année Sainte de 1950.
    Une coutume (qui remonte au Jubilé de 1500) veut que l'on inclut également des pièces de monnaie dans le mur. Au début, les pièces étaient simplement coulées dans la chaux. À partir de 1575, elles sont placées dans un coffre métallique, accompagné du parchemin qui atteste la fermeture de la porte. Il est à noter que le rite de fermeture, rédigé à l'occasion de l'Épiphanie de 1501, prévoit aussi que deux cardinaux déposent dans le mur deux petites briques : l'une d'or et l'autre d'argent.

     


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