Drachme Légère de

Marseille, 125 à 90 Av.Jc :

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Diamètre : 16 x 14 mm.
Poids : 1,60 g.
Provenance : Hérault.

Avers :  Buste d'Artémis diadémé et drapé à droite, avec collier et boucles d'oreille.
Revers : Lion bondissant à gauche ; MASSA / A //

Réf. DRM-44 à DRM 44/21.

Drachme Rutènes "Aux Feuilles

Aquatiques" IIè-Ier S. Av.Jc :

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Poids : 2,09 g.
Dimensions : 13 x 11 mm (au plus large).
Provenance : Hérault.

Avers : Tête à gauche, nez pointu, œil pointé, présence de "globules" devant le buste, torque ??
Revers : Croix bouletée au centre, présence de deux feuilles aquatiques aux Ier et 2è cantons.

Réf. Lopez V / Savès série 1 variété 1 351 à 353 ; 355 à 357.

Commentaire : Ce type dit "aux feuilles aquatiques" est vraiment très rare, type souvent mal frappé et excessivement décentré
Ce monnayage précédemment attribué aux Volques Tectosages est maintenant donné aux Rutènes par G. Savès. C'est lui qui lui donne cette appellation en 1976, plutôt que celle de monnaies "au flabellum" ou "aux écrans". Il propose d'ailleurs une représentation de feuille de nénuphar ou de macre. Géographiquement, ces monnaies ont été connues surtout par le trésor peu important de Vinaigre, près de Mèze (Hérault), il en fut également trouvé dans le trésor de Castres et celui de Paulhe, près de Montredon-Labessonnié (Tarn). A Vieille-Toulouse, il en fut ramassé sur le site. G. Savès pensait qu'elles furent émises dans le pays des Rutènes et qu'elles circulèrent vers l'Ouest (Vieille-Toulouse) mais aussi vers le Sud-Est, en direction de la Méditerranée. Typologiquement, ces monnaies ont une parenté certaine avec quelques-unes variées du type rutène "au sanglier" ; par leur même taille (au burin), par le visage du droit, par leur métrologie et par leur teneur en argent fin.

Drachme "à la tête Négroïde"

IIè / Ier S AV.JC :

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Dimensions : 15 x 13 mm.
Poids : 2,45 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Tête négroïde à gauche, avec une torsade de S reposant sur une rangée d' épis en forme d' Y.
Revers : Un anneau au second canton, un besant aux Ier, 3è et 4è, chaque symbole est coiffé d' une Lunule (Croissant) ; Croix bouletée au centre.

Réf. LT.2986 / Savès.75 série II variété 1.

Petit Bronze de Marseille

au Guerrier 49 Av.Jc :

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Diamètre : 12 à 13 mm.
Poids : 3,08 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Tête de Minerve à droite, coiffée du casque Corinthien ; Légende = MAS
Revers : Guerrier debout ou encore au "Minerve en Pied".

Réf. La Tour.2053 // MHM.77 // Dicomon.PBM-77.

Monnaie très rare, classée R3 !!

A noter, outre la très petite taille de la monnaie, sa forte épaisseur, de 3 à 4 mm !

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Commentaire : Ce type au guerrier se rencontre très rarement ! Au droit, la légende MAS est complète
Marseille continua à monnayer après 49 avant J.-C., mais seulement des petits bronzes qui furent peut-être frappés jusqu’au début du Principat. L’autonomie marseillaise prend alors fin. Un nouvel étalon monétaire était utilisé, certainement calqué sur le système monétaire romain.

Historique =

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Marseille, la ' Massalia ' des Grecs, fondée par les Phocéens en 600 avant J.-C., est née de la volonté des Grecs de promouvoir des comptoirs commerciaux afin de rivaliser avec les Carthaginois et les Etrusques pour la domination de la Méditerranée occidentale. La fondation même de la cité est mythologique. Au moment où le jeune phocéen, Protis, chef d'une expédition, abordait dans une calanque, il fut reçu par Nannos, roi des Ségobriges et épousa sa fille Gyptis. Le Grec reçut comme dot une calanque autour du Lacydon, port naturel situé à l'emplacement du Vieux Port actuel. Marseille n'est absolument pas une création celtique ou gauloise et appartient au monde grec. Grâce à sa métropole, la colonie se développa et reçut un appoint de population venant de sa métropole avec des gens qui fuyaient le danger perse au début des guerres Médiques (494-479 avant J.-C.). Les Grecs qui maîtrisaient parfaitement les règles de navigation maritime et du commerce implantèrent des comptoirs ou colonies sur les côtes occidentales de la Méditerranée, d'Emporium (Aumpurias) à Nikaia (Nice) en passant par Agathè (Agde), Olbia (Hyères) et Antipolis (Antibes), sans oublier celui d'Alailia (Aléria, Corse), fondé en 565 avant J.-C. Les Massaliotes essayèrent avec plus ou moins de succès de commercer avec l'arrière-pays et les tribus salyennes. Ils fondèrent néanmoins les postes avancés d'Avenio (Avignon) et de Cavaillo (Cavaillon). Entre le IVe et le Ier siècle avant J.-C., le golfe du Lion est souvent comparé au golfe phocéen ce qui montre bien le rôle joué par les commerçants et les marins de Massalia.
Marseille, dès l'origine doit faire face à un double danger qui fera sa force : intérieur, elle doit lutter contre les tribus indigènes ligures ; extérieur, elle doit affronter la puissance maritime carthaginoise qui étend son hégémonie sur les îles de la Méditerranée occidentale, Corse, Sardaigne, Sicile et Ø®les Baléares.
Le pouvoir politique est entre les mains d'une oligarchie grecque composée du Conseil des Quinze et d'une Boulé de six cents membres.
Très tôt, dès le VIe siècle, les Massaliotes se sont placés sous la protection d'Apollon delphien et d'Artémis qui se retrouvent sur les monnaies de la cité. Un temple daté de 530 avant J.-C., dédié à Apollon, a d'ailleurs été retrouvé dans les fouilles entreprises à partir de 1967.
La prise de Phocée par les Perses, vers 540 avant J.-C., fit de Marseille une métropole qui essaima bientôt dans toute la Méditerranée occidentale, malgré la présence carthaginoise et la concurrence commerciale des Etrusques.
Entre le Ve et le Ier siècle avant notre ère, Marseille et son arrière-pays connaissent un développement sans précédent.
Marseille connut une grande prospérité au Ve siècle avant J.-C., grâce à une période de tranquillité en Méditerranée occidentale après la défaite carthaginoise à Himère en 480 avant J.-C. Les Etrusques furent battus à leur tour par les Syracusains à Cumes. Pendant près de soixante-dix ans les navires massaliotes purent sillonner tranquillement les eaux de la mer tyrrhénienne. L'affaire de Sicile en 413 avant J.-C. et l'intervention athénienne puis carthaginoise, s'accompagnant de la destruction d'Agrigente, entraînèrent un grave conflit qui devait durer un demi-siècle et s'étendit à la Grande Grèce (Italie du Sud).
Les IVe et IIIe siècles avant notre ère semblent être une période plus difficile, marquée par la récession économique de Marseille. Les Carthaginois s'avèrent être des concurrents redoutables tant en Méditerranée occidentale qu'orientale. La chute d'Athènes, les problèmes politiques et économiques que connaissent la Sicile et Syracuse en particulier, ont dû affecter le commerce massaliote. En Gaule, dans l'arrière-pays marseillais, la cité doit faire face aux incursions des peuplades ligures.
Opposés à Carthage, très tôt les Massaliotes recherchent l'amitié des Romains (dès avant le début de la première guerre Punique). Les Marseillais fourniront des trirèmes et autres quinquérèmes à leur allié romain. Pourtant, au début du IIIe siècle avant notre ère, ils voient d'un mauvais œil la conquête de l'Italie du Sud (Grande Grèce) par les Romains, qui se termine par la prise de Tarente en 272 avant J.-C.
La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre Punique (268-241 avant J.-C.), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée occidentale.
Le deuxième siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains, en arrêtant les Cimbres et les Teutons, ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. A partir de 118 avant J.-C., la situation change et la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Néanmoins, ils restent les alliés des Romains jusqu'au Ier siècle avant notre ère.
C'est le début de la guerre civile qui oppose César à Pompée en 49 avant J.-C. qui sera fatale à la cité. Marseille ne sut pas choisir entre les deux protagonistes. César assiégea et prit la ville ne pouvant souffrir que ses voies de communication entre la Gaule et l'Italie puissent être coupées. La flotte de Marseille était encore trop importante pour qu'elle puisse tomber entre les mains de son mortel ennemi, Pompée. Conquise, la ville ne fut néanmoins pas pillée et resta un port important au début de la domination romaine. Restée hellénique, elle ne fut jamais réellement assimilée à la Gaule romaine et garda une sorte de statut indépendant, mêlée de cosmopolitisme où toutes les religions croisaient toutes les races pour le plus grand bénéfice du commerce marseillais.

Bronze (semis) NEM COL de Nîmes

40 à 30 Av.Jc :

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Diamètre : 14 x 15 mm.
Poids : 1,49 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Buste casqué et drapé à droite, derrière, une esse S.
Revers : NEM COL verticalement ;  Salus (la Santé), Hygeia ou Valetudo debout à gauche, appuyé du coté gauche sur une colonne et tenant de la main droite une patère, nourrissant un serpent .

Réf. LT.2735 / ABT.477 / Sch/L.105 / Sch/SM.38 / RPC.520.

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Petit bronze relativement rare, classé R1. Ce Semis fait parti des frappes précoces de la Némausus (Nîmes) Antique.

En téléchargement, cet excellent article de Mr.Feugère sur ces petits bronzes Nîmois, à l' Urne ce Semis NEM * COL : Feugere_2003

Potin au Long Cou ?? Ier S.Av.Jc :

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Diamètre : 14 mm.
Poids : 1,80 g.
Provenance : Hérault.

Monnaie très usée, difficilement identifiable avec certitude...
Le plus probable serait le fameux Potin au Long Cou de la Vallée du Rhône que l' on trouve de temps en temps dans l' Hérault et sa région, mais ici, bien "dégénéré"...
Exemples : http://www.acsearch.info/search.html?search=&view_mode=0&c=43&a=378&l=&page=10

Drachme Rutènes Provinciaux, au Cavalier à droite, -100 à -50 Av.Jc :

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Dimensions : 12 x 12 x 9 mm.
Poids : 1,80 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Ici, seulement un reste de Grènetis perlé et des traces de découpes, normalement = Buste à droite, cheveux en arrière, avec parfois des boucles sur le sommet du crane ;
Revers : Un Cavalier à droite sur un trait de sol, tenant une lance dirigée vers le bas, derrière lettre V bouletée, devant légende : NR (ou NB?).

Réf. Lopez 152 Variante 1 / Feugère-Py 282 / BN 3573.

  En 2007 C.Lopez (Monnaies Attribuables aux Rutènes) ne recensait que 9 exemplaires, dont celui-ci et le dernier Feugère-Py (Dictionnaire des Monnaies Découvertes en Gaule Méditerranéenne) pas d' avantage !!
Huit exemplaires sur neuf proviennent de la moyenne vallée de l' Hérault.
Une attribution à cette zone est donc plus que probable.

Drachme à la tête Négroïde Ier Av.Jc :

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Dimensions : 15 x 15 mm.
Poids : 2,34 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Tête négroïde à gauche, 1 torsade de "S" reposant sur une rangée d' épis en forme de "Y" ;
Revers : Croix bouletée cantonnée d'un besant surmonté d'un croissant au 1, 3 et 4 et d'un annelet surmonté d'un croissant au 2.

Réf. Savès 75 Variété 1 : 1 Rang de "S" 1 Rang d' "Y".

Petit Bronze de Marseille au Taureau Cornupète 150 à 100 Av.Jc :

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Dimensions : 15 x 13 mm.
Poids : 2,02 g.
Provenance : Hérault.

Avers : Tête d' Apollon laurée à droite, dans un cercle de grènetis ;
Revers : Taureau Cornupète à droite, sur une ligne de terre au dessus légende = MAZZA

Avers : Tête à gauche, flammèche devant la bouche ;
Revers : Cheval à gauche sur un trait de sol.

Réf. Savès 455 / LT. 3572 / Lopez I.

Cet avers avec virgule devant le visage est bien connu maintenant, plus de 12 exemplaires à ce jour.
C' est l'un des quatre avers connus, le plus ancien sans doute.